Les leaders mondiaux unanimes : les bonus doivent être supprimés
Lorsque la réunion des dirigeants des 20 plus importantes économies mondiales s’est achevée vendredi soir, il apparaissait clairement qu’une réponse globale avait été trouvée à la question sensible des niveaux de compensations et de plafonnement des bonus. Les discussions concernant les moyens de combattre la menace climatique sont en revanche restées en suspens, à seulement 73 jours de la conférence des Nations Unies sur le changement climatique à Copenhague.
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Photo: AP Photo/Charles Dharapak
Le sommet du G20 à Pittsburgh.
La principale question à l’ordre du jour du sommet du G20 était la façon dont les leaders mondiaux allaient faire face à la crise économique et financière. En vue du sommet de Pittsburgh, l’UE a œuvré activement pour une transparence accrue et des réglementations des marchés financiers plus efficaces. Cela a eu des échos favorables, étant donné que le G20 s'est mis d'accord sur des exigences de capital et une réglementation des bonus plus strictes. Les dirigeants se sont également mis d’accord sur la coordination et la mise en place de stratégies de sortie, c'est-à-dire sur la façon de coordonner la disparition progressive des actions d’encouragement sans engendrer de nouveaux problèmes économiques. Cela est d’une grande signification étant donné que les dirigeants qui étaient assis autour de la table des négociations représentent 85 pour cent de l’économie mondiale.
« Nous nous félicitons d’avoir réussi à rassembler les plus importantes économies mondiales autour de ces questions cruciales, a déclaré le Premier ministre Fredrik Reinfeldt lors de la conférence de presse qui a conclu la réunion.
Le Ministre des finances, Anders Borg, a souligné par ailleurs, malgré la position coordonnée du G20, les attentes doit rester réalistes.
« Ceci n’est pas la dernière crise financière à laquelle le monde sera confrontée. Et même si nous sommes mis d’accord sur la réglementation des bonus, nous ne réussirons jamais à faire disparaître la cupidité à coup de réglementations. Cela fait intégralement partie de la nature humaine. Cependant, après les déclarations fermes du G20 et des grandes institutions financières de par le monde, il sera vraiment mal venu et provocant de la part des banques de reproduire le même comportement qu’auparavant, celui même qui a engendré la crise dans laquelle nous nous trouvons actuellement », a ajouté Anders Borg.
La question du climat n’a pas progressé de la même manière. Fredrik Reinfeldt, soutenu par le Président de la Commission européenne José Manuel Barroso ainsi que par d’autres dirigeants européens, a fortement insisté sur la nécessité de parvenir à un accord international à Copenhague. Il s’agit maintenant de poursuivre les discussions concernant la question climatique et le Président américain Barack Obama a, à ce sujet, mentionné l’idée d'une réunion supplémentaire avant la Conférence internationale des Nations Unies sur le changement climatique qui aura lieu en décembre à Copenhague.
Publié le
26 septembre08:42
Mis à jour
09 novembre18:45
Lieu
Pittsburgh, États-Unis
Contacts
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Roberta Alenius
Chargée de presse auprès du Premier ministre Fredrik Reinfeldt
+46 8 405 10 00