Conférence sur le changement climatique : Journée dramatique à Copenhague
Les antagonismes survenus hier se sont poursuivis aujourd'hui lors de la quatrième journée de négociations à la Conférence sur le changement climatique de Copenhague. La réunion, qui portait aujourd'hui sur les négociations autour le Protocole de Kyoto, a du être ajournée.
Photo: Charlotte Nording Gabrielsson/Regeringskansliet
Lorsque les participants à la Conférence sur le changement climatique en sont venus à un point de l'ordre du jour concernant des ajouts au Protocole de Kyoto, le consensus n'a pas pu être atteint. Après de vives discussions sur le côté de la scène, la Présidente de la Conférence, Connie Hedegaard, a déclaré la réunion suspendue. Un groupe restreint, centré autour de la Présidente, discute en ce moment de la façon de faire avancer cette issue. Du fait de la suspension de la plénière, les autres groupes de travail n'ont pas pu poursuivre leurs discussions.
« Il est malheureux qu'il est si difficile de mettre de côté ces questions procédurales. Elles nous font perdre beaucoup de temps, alors que nous devrions nous consacrer à d'autres questions plus importantes », a déploré Anders Turesson, négociateur en chef de l'Union européenne, lors de la conférence de presse donnée aujourd'hui par la troïka regroupant la Suède, l'Espagne et la Commission européenne.
La question faisant le plus objet de controverses concerne le remaniement du Protocole de Kyoto. Les pays en voie de développement souhaite créer un groupe de travail distinct pour cette question, tandis que l'Union européenne et d'autres pays pensent qu'il veut mieux discuter de cette question au sein de groupes déjà existants. L'Union européenne estime que si l'on divise les négociations dans de nombreux groupements parallèles, on risque de s'éloigner de la question.
Inclure les États-Unis
Une autre issue qui a été discutée lors de la conférence de presse de la troïka est la possibilité d'inclure les États-Unis dans le Protocole de Kyoto, selon les souhaits exprimés par le groupe des 77, le groupe des pays en voie de développement. Artur Runge-Metzger, de la Commission, était sceptique.
« Nous avons besoin d'un processus international qui établisse un nouvel accord sur le climat et ramène les États-Unis autour de la table de négociation. Mais cela ne se fera pas dans le cadre du Protocole de Kyoto ».
Publié le
10 décembre17:40
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